Traitement des hémorroïdes : quels progrès ces 10 dernières années ?

Traitement des hémorroïdes : quels progrès ces 10 dernières années ?

Les crises hémorroïdaires constituent souvent une véritable torture pour leurs victimes. Si aujourd’hui encore aucun vaccin ne permet de réduire le taux de prévalence de cette maladie (30% de la population française concernés, selon le Ministère de la santé), il faut reconnaître que des efforts ont été fournis dans ce sens pour au moins soulager les symptômes et éliminer définitivement les hémorroïdes chez les sujets à risque. Mais qu’appelle-t-on exactement hémorroïdes ? Comment cette maladie apparaît-elle ? Quels sont les traitements disponibles à ce jour pour traiter la maladie hémorroïdaire ? Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur les troubles hémorroïdaires et les principales voies de traitement existantes.

La maladie hémorroïdaire

femme enceinte

Par définition, les hémorroïdes sont des vaisseaux sanguins situés dans les muscles lisses des parois du rectum et de l’anus. Ils font partie de l’anatomie et sont situés à la jonction où les petites artères se fondent en veines. Ces vaisseaux sanguins sont « contrôlés » par les muscles lisses et par le tissu conjonctif et se classent ainsi en fonction de leur localisation par rapport à la ligne pectinée. Il s’agit d’une distinction anatomique importante en raison du type de cellules qui tapissent l’hémorroïde et des nerfs qui fournissent la sensation.
On distingue deux types d’hémorroïdes :

  • les hémorroïdes internes sont situées au-dessus de la ligne pectinée et sont recouvertes de cellules identiques à celles qui tapissent le reste des intestins ;
  • les hémorroïdes externes apparaissent sous la ligne pectinée et sont recouvertes de cellules qui ressemblent à la peau.

En règle générale, on ne parle de maladie hémorroïdaire que lorsque les hémorroïdes tendent à gonfler, ce qui provoque entre autres symptômes : démangeaisons, douleurs et saignements.

Les causes des hémorroïdes

D’après la définition que nous avons vue ci-dessus, la présence d’hémorroïdes est donc tout à fait normale. Pourtant, la plupart des gens, et même certains professionnels de santé, considèrent les hémorroïdes comme une anomalie car ils ne sont visibles qu’en cas de gonflements ou de symptômes associés. Le gonflement des hémorroïdes se produit en présence d’une augmentation soudaine de la pression dans les petits vaisseaux qui les composant. Mais parfois aussi, une forte pression sur les hémorroïdes est causée par de nombreux facteurs :

  • l’insuffisance de fibres dans l’alimentation quotidienne ;
  • la grossesse qui exerce une forte pression de l’utérus sur le rectum et l’anus ; de même, des fluctuations hormonales associées à la grossesse peuvent affaiblir les muscles qui soutiennent le rectum et l’anus ;
  • une assise prolongée sur les toilettes peut multiplier la pression sur les vaisseaux sanguins ;
  • l’obésité,
  • la diarrhée, qu’elle soit aiguë ou chronique,
  • le cancer du côlon,
  • une chirurgie rectale,
  • la lésion de la moelle épinière.

Le traitement de la maladie hémorroïdaire

Quelle que soit la taille ou la gravité d’une hémorroïde, aucun traitement n’est nécessaire si vous ne rencontrez pas les symptômes que nous avons rapportés précédemment.

La prévention est probablement le traitement le plus efficace contre la maladie hémorroïdaire. À cet effet, une alimentation équilibrée et une hydratation régulière sont très importantes pour maintenir la stabilité des mouvements intestinaux. Par ailleurs, les symptômes d’hémorroïdes peuvent s’amplifier en cas de constipation et de diarrhée. Une alimentation riche en fibres, accompagnée d’une hydratation régulière, doit donc être priorisée. Pour ceux qui subissent des ballonnements fréquents, l’utilisation de médicaments anti-diarrhéiques ainsi qu’une alimentation saine suffisent déjà pour prévenir l’apparition de la maladie. Bien entendu, ces précautions permettent de réduire le risque d’apparition des troubles hémorroïdaires en diminuant la pression dans les vaisseaux sanguins.

Une fois que les symptômes hémorroïdaires se manifestent, les voies de traitement suivantes peuvent vous aider à réagir en fonction de la gravité de la maladie. Il faut savoir que les hémorroïdes internes sont classées selon le degré de prolapsus sous la ligne pectinée dans le conduit anal :

  • niveau 1 : l’hémorroïde interne se gonfle dans le canal mais ne se prolonge pas,
  • niveau 2 : l’hémorroïde dépasse le seuil anal et une sensation de pression sur le conduit canal se manifeste souvent,
  • niveau 3 : l’hémorroïde dépasse le bord de l’anus,
  • niveau 4 : l’hémorroïde interne reste toujours saillante et présente un risque de thrombose si les muscles anaux deviennent spasmodiques.

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